© (Photo NR-CP)
L’entreprise Carré-Galopin place Loudun à l’échelon européen en tant que reconditionneur attitré des autolaveuses du groupe Nilfisk France.
Le 3 mars, la rencontre matinale du Club des entreprises a réuni les entrepreneurs du Pays loudunais dans l’entreprise Carré-Galopin à Loudun. Denis Carré, son dirigeant, a présenté à une vingtaine de ses membres son activité et ses installations.
Implantée dans le Viennopôle de Loudun sur trois sites de 3.000 m², l’entreprise Carré-Galopin fait partie du groupe Nilfisk France, un des fabricants mondiaux d’équipement de nettoyage professionnel. Forte d’une expérience d’innovation et de fabrication de plus de vingt ans, elle est spécialisée aujourd’hui dans les autolaveuses électriques, des machines de nettoyage industriel. Elle emploie une vingtaine de salariés. Pionnière par tradition, elle est devenue il y a six ans le reconditionneur des autolaveuses pour le groupe Nilfisk, la seule entreprise de reconditionnement de ce type en Europe. « Ici, nous procédons au démontage de machines d’occasion, au tri de pièces, à leur traitement, puis à leur remontage. Le groupe nous les envoie par groupes de cinquante machines. Ce sont 200 machines reconditionnées par an qui repartent sur le marché », explique Denis Carré.
« Le métier de reconditionnement de machines est un métier d’avenir »
Parmi les machines récupérées, figurent des machines dites full service utilisées par les entreprises de nettoyage professionnel qui louent leurs équipements. Seuls les équipements d’une certaine valeur bénéficient de ce sort de reconditionnement. Après le démontage, les pièces récupérées sont traitées, les surfaces plastiques sont remises à neuf, les pièces d’usure ou sensibles (joints, roulements…) sont systématiquement changées, puis le remontage commence jusqu’à la machine reconditionnée, prête à repartir pour un cycle de trois ans.
Carré-Galopin suit une méthodologie de traitement labellisée qui assure une qualité du matériel fini. L’entreprise fournit à ce titre les pièces détachées d’occasion du groupe Nilfisk pour les échanges standard à pratiquer sur les machines.
Les équipements de moindre valeur qui ne bénéficient pas de ce traitement sont démontés. Pour ceux-ci, après le tri de leurs pièces, l’entreprise réalise sur un de ses trois sites une valorisation des matières premières par leur cession à des entreprises de recyclage.
« Le métier de reconditionnement de machines est un métier d’avenir, conclut Denis Carré. C’est un marché considérable sur le marché français. Ici, à Loudun, nous travaillons ainsi sur le cycle de vie d’une machine pour réduire son impact. »
Pour aller plus loin : carregalopin.com